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L'actualité et les pensées "Démon" par Pascal Tremblay

Aujourd'hui, nous parlons de l'actualité et des pensées "démon" avec Pascal Tremblay, bonne lecture ! 📖

Entre l'actualité, via notamment le Covid & le dé-confinement à venir, et la préparation mentale des sportifs, il y a un point commun que sont les pensées "démons" ou "nocives".

Ces pensées sont de véritables freins pour avancer et exploiter au maximum notre potentiel...et ce sans s'en rendre compte puisqu'elles conditionnent nos actions. Ci-dessous 4 pensées "Démons" que l'on retrouve fréquemment:

1°) Se victimiser - La vie n'est pas toujours facile ou juste. Il faut l'admettre et continuer d'avancer.

Par exemple au tennis c'est le joueur qui rumine son manque de chance sur une balle "let" de son adversaire. Oui cela peut sembler injuste mais le match continue et le temps passé à se victimiser c'est du bonus qu'il donne à son adversaire.

Le Covid, oui ce n'est pas juste tant au niveau santé publique qu'économique. Et oui le dé-confinement amènera son lot de contraintes et de questions sans réponses d'où le point suivant

2°) Refuser le changement - notre résistance vient principalement de la peur de l’inconnu et de notre perception de manquer de ressources pour y faire face. Car si vous refusez le changement, il s'imposera à vous, et malheureusement c'est souvent brutal.

Toujours au tennis, Djokovic disait avoir failli arrêter le tennis en 2010 après une défaite. Extrait de son interview: "Cette défaite a été très difficile pour moi sur le plan émotionnel. J’ai pleuré après avoir été mis KO. C’était un mauvais moment, je voulais arrêter le tennis parce que je voyais tout en noir. Finalement cette défaite a été positive - À partir de ce moment, je me suis senti libéré. Ça a fait tomber la pression, j’ai commencé à jouer plus agressivement, c’était un tournant"

A mon humble niveau j'ai découvert, grâce au Covid et à son confinement, l'univers de la Classe Virtuelle et de ses bienfaits alors que j'y voyais plus de négatif que de positif ce qui m'avait amené à refuser d'entrevoir cette possibilité d'offre de formation.

3°) Vouloir plaire et satisfaire tout le monde - Avant de plaire à toute le monde, il faut déjà essayer de plaire à soi. De plus c’est le meilleur moyen de plaire à personne, et surtout de perdre votre vraie nature. C'est aussi le chemin le plus court vers l'immobilisme et l’insatisfaction.

Dans le sport on dit souvent que les champions ont un ego démesuré. Je vais le dire autrement: Si vous êtes mentalement fort, vous respectez les autres tout en ayant conscience de votre vraie valeur, de vos compétences, de votre potentiel.

Avec le dé-confinement, et quelque soit les tendances politiques, il est impossible de satisfaire tout un chacun. Comme pour les entreprises, la mission doit être au cœur du critère d'arbitrage. Sans mentionner de noms de pays, certains se sentent investis d'une mission plus économique, d'autres plus de santé publique....et puis certains veulent composer avec ces 2 extrêmes débouchant sur des choix qui peuvent être difficiles à comprendre / à assumer.

4°) Attendre plus des autres que de soit - Attendre de vos parents, de votre hiérarchie, de la société et de l’Etat providence, et vous voilà sur la pente de l’assistance et de la dépendance. Vous travaillez pour vous et comptez surtout sur vous pour atteindre vos objectifs. Fuyez cet alibi trop répandu à la prise de responsabilité.

Les sportifs attendent énormément de leurs entourages (entraîneur - kiné - préparateur mental....) mais ceux qui ont les meilleurs résultats, sont encore plus exigeant avec eux.

Dans le cadre de cette crise, on est en droit d'attendre des autres (entreprises, état...) mais on se doit selon moi de se l'appliquer. Je pourrais donner des exemples mais le but n'est pas de faire du buzz en pointant des cas isolés.

Quand j'accompagne des sportifs ou des salariés par exemple, on fait un travail de remplacer ces pensées "démons" par des pensées "parades" qui respectent l'écologie de la personne.

Et vous quelles sont vos pensées "démons" et donc "parades"?

Ecrit par Pascal Tremblay